Idriss, demandeur d’asile est accueilli chez Catherine et Gérard à Nantes. La conversation s’engage sur le trèfle à quatre feuilles comme porte-bonheur. Gérard dit : « Je n’ai pas de chance, je n’en trouve jamais », « Moi, j’en trouve toujours beaucoup, répond Idriss ». La soirée se passe.
Le lendemain, Idriss est bien décidé à aller chercher des trèfles à quatre feuilles. Il va au parc du Grand Blottereau, pas de chance, les pelouses viennent d’être tondues. Qu’à cela ne tienne, il se dirige vers les pelouses au Bouffay. Là, la chance lui sourit, il trouve quatre trèfles à quatre feuilles. Tout content, il se dirige vers le tram. Soudain, survient une grosse averse. A l’abri contre un immeuble, il retrouve un copain.
Tout à coup une voiture de police s’arrête à leur niveau. Bien qu’il ait ses papiers en règle, Idriss panique ! Trois gendarmes descendent de la voiture, deux restent à l’intérieur. L’un d’eux, étonné, demande à Idriss ce qu’il tient dans la main. « Un trèfle à quatre feuilles, ça porte bonheur ». Le gendarme dit alors : « On ne va quand même pas lui gâcher sa journée » et les gendarmes repartent en voiture. Imaginez la joie d’Idriss, lorsqu’il retrouve Gérard et Catherine.
Anne-Marie DEPRET