Les Sermons de Charles Foyer

Présentation des Sermons de Charles Foyer C’est en 1991, pour le 150 ème anniversaire de la mort de Charles Foyer – et dans le désir de mieux connaître notre expérience spirituelle et apostolique – que les Sœurs de Sainte Marie ont voulu publier la vingtaine de sermons conservés dans les Archives. Ce recueil de sermons s’intitule « Suivez fidèlement l’Evangile »

Il ne nous propose pas le texte intégral des sermons. Certains d’entre eux, dans la version manuscrite, sont incomplets ou inachevés. L’ensemble est daté de 1804 à 1818, 6 ne sont pas datés ou datables…. C’est peu sans doute pour une période de ministère qui s’étend de 1800 à 1842. 10 ont été certainement prononcés à Torfou, les autres à Vern d’Anjou.
Le premier sermon qui nous a été conservé, en 1804, développe les fruits de la Parole de Dieu et comment il faut l’écouter
Charles Foyer est un pasteur : au sortir de la Révolution, il a le souci d’assurer des bases solides à tous pour qu’ils puissent vivre vraiment leur vie de chrétiens. Les sermons du dimanche constituent la seule catéchèse pour la plupart des paroissiens et pour les premières sœurs.
C Foyer cherche :
– à instruire les gens des vérités de la « sainte religion »,
– à expliquer la Parole de Dieu afin qu’elle imprègne la vie quotidienne, et qu’elle soit la règle de conduite de chacun,
– que tous deviennent comme St Martin, le patron de la paroisse de Torfou, « des évangiles vivants ».
« Suivez fidèlement l’Evangile. » C’est ce qu’il vit et ce qu’il enseigne, en s’appuyant sur les textes liturgiques des dimanches. Charles Foyer se nourrit de la Parole de Dieu et il veut la transmettre à ses paroissiens « afin qu’elle éveille et réveille en eux une foi et une charité agissante qui feront d’eux de vrais disciples du Christ »

Les Sermons contiennent de nombreuses citations de l’Ecriture Sainte :
403 références
le Nouveau Testament 297 références (dont Mat. 82 fois, Luc 71, Marc 21, Jean est cité 35 fois), principalement dans les évangiles et 99 dans les Epitres de St Paul (1 Cor. 18 et Héb. 15)
L’Ancien Testament est cité 106 fois
Ceci est remarquable à une époque où la Bible n’est pas encore entre les mains des fidèles qui ne connaissent guère que l’Histoire Sainte, les Psaumes et le Nouveau Testament…
Ces Sermons sont le témoignage précieux de la vie chrétienne de tout un peuple, une vie en Eglise.

Sermon 6 – PEINES D’UN PASTEUR (extraits)

Ce sermon est daté de 1811, 3ème dimanche après Pâques, dimanche du Bon Pasteur. Charles Foyer s’appuie sur le texte de Jean 16, 21 « Lorsque une femme enfante, elle est dans la tristesse parce que son heure est venue, mais lorsqu’elle a enfanté un fils, elle ne se souvient plus de ses douleurs». Ce texte éclaire la manière dont il vit son ministère : Il y a des peines… mais c’est pour donner la vie, engendrer à la vie de Dieu « pour que Jésus-Christ soit formé dans les cœurs… ». Il dit sa sollicitude pastorale, sa charité de pasteur à l’image du Bon Pasteur.

Vous ferai-je valoir, mes chers paroissiens, le sacrifice que nous sommes obligés de faire de notre liberté, de notre temps, de notre repos, de notre santé, quelquefois de notre vie ? Être à l’attache auprès de vous comme une nourrice auprès de son enfant, passer les journées entières, souvent une partie de la nuit, sur les livres pour étudier la loi de Dieu, méditer sa parole afin qu’étant remplis nous-mêmes de cette divine parole, vous puissiez recevoir de notre bouche, et puiser dans nos instructions le lait précieux qui doit nourrir vos âmes et les faire croître dans la grâce. Être obligés de devenir enfants avec les enfants pour imprimer dans leur esprit par la répétition continuelle des mêmes choses, les premiers principes de la religion, sans que nous puissions nous décharger entièrement sur autrui de cette fonction. Être obligés de courir au loin dans vos campagnes, tantôt pour remettre la paix dans vos familles, tantôt pour vous visiter dans la maladie, et vous administrer les sacrements, sans que les rigueurs de l’hiver, ni la chaleur de l’été, ni les ténèbres de la nuit, ni la distance des lieux, ni la difficulté des chemins puissent nous en dispenser. Être obligés dans les temps de maladie de passer le jour et la nuit au milieu des morts et des mourants, d’avoir continuellement devant les yeux l’image de la mort, de la douleur et du désespoir…
Un pasteur est comme un père d’une nombreuse famille, dans laquelle il se trouve toutes sortes de personnes, toutes sortes d’esprits, d’humeurs et de caractères ; et parce qu’il est redevable à tous, il est obligé de s’accommoder à la portée de chacun, de prendre tour à tour mille formes différentes ; obligé de changer non seulement de ton et de langage, mais pour ainsi dire d’humeur et de caractère, tantôt ferme jusqu’à la sévérité, tantôt indulgent jusqu’à la faiblesse… Comme la grâce agit sur les cœurs de mille manières, le pasteur qui est le ministre de la grâce et qui doit être l’image de Jésus-Christ, est obligé de donner à sa tendresse, à son zèle, des mouvements différents et des formes différentes suivant les dispositions et les besoins d’un chacun…
Chargé devant Dieu de toutes les âmes, il ne doit jamais les perdre de vue : les uns s’égarent, il faut les rappeler ; les autres sont perdus, il faut les chercher ; ceux-ci sont malades, il faut travailler à leur guérison. Instruire les ignorants, reprendre les pécheurs, corriger les abus, crier au scandale, mon Dieu quel travail ! Quelles sources d’inquiétudes ! Combien de mesures à garder, que de précautions à prendre ! Combien d’esprits difficiles à ménager ! Ce qui est approuvé par les uns est blâmé par les autres. Il n’y a point de jour où l’âme du pasteur ne soit déchirée par cette pensée : qui pourrait compter les péchés qui se commettent dans ma paroisse ? Et que sais-je s’il ne s’en commet point par ma faute et si je n’en répondrai devant Dieu. C’est alors que son esprit se promène pour ainsi dire de famille en famille…
Notre joie sera parfaite dès que vous retirerez de notre saint ministère le fruit que vous devez en retirer, jusqu’à ce que Jésus-Christ soit formé dans vos cœurs.

Après lecture de ce sermon, chacun peut relever une phrase, une expression.
Qu’est-ce qui m’interpelle, me questionne ?

En quoi ce sermon peut –il nous éclairer aujourd’hui, nous interroger, nous stimuler pour vivre la mission dont Jésus nous a chargé, particulièrement dans l’accueil de l’étranger ?

Sermon 8 – BONNE ANNEE ! (extraits)

Ce sermon est daté de 1812. C’est un sermon de « bonne année », 3 ans après l’arrivée de Charles Foyer à Torfou. La Congrégation n’est pas fondée. Ce sermon s’appuie sur la parole de 1 Jean 4,7 « Mes bien-aimés, aimons-nous les uns les autres ». Charles Foyer souhaite une bonne année à ses paroissiens. C’est pour lui d’abord l’occasion d’une « relecture » de l’année écoulée et d’inviter à l’amour fraternel et au pardon ; en termes vigoureux et brûlants de charité. C’est un bon pasteur au cœur ardent que nous découvrons, dont l’amour pastoral zélé est inventif.

J’ai pris la résolution, il y a un an, de vous faire des visites cette année où je pourrai vous donner à chacun des témoignages et des preuves de mon affection et de mon zèle. Ce ne sera point une visite de cérémonie, mais une visite d’amitié sincère, de désir ardent de vous être utile et de porter dans chaque famille la bénédiction du Seigneur ; ce sera une suite et une continuation de la visite de Jésus-Christ dont, malgré mon indignité, je tiens la place à votre égard. Ce divin Sauveur est descendu du ciel pour nous visiter, dit l’évangile, et avec quel zèle s’est-il acquitté de sa mission ! Il parcourait les villes et les villages pour instruire les peuples, pour instruire les pécheurs, pour montrer à tous le chemin du ciel. On le voyait dans les synagogues, dans les maisons dans les chaumières, porter la consolation à celui-ci, la guérison à celui-là, l’un son pardon, à l’autre la délivrance de ses maux.
C’est pour obéir à cet ordre de mon Sauveur, c’est pour m’acquitter de ce devoir, d’ailleurs si cher à mon cœur, que je vais entreprendre la visite de cette paroisse. J’irai donc dans vos maisons, mes chers paroissiens, pour voir de mes yeux tous les besoins que vous pouvez avoir, pour vous soulager autant que je le pourrai, pour porter la consolation à tous ceux qui sont dans la peine, pour encourager à la vertu ceux qui la pratiquent, pour détourner du vice ceux qui y sont plongés, et pour mettre la paix où elle ne serait pas. Là, je ferai connaissance d’un chacun de vous en particulier, afin que, comme le bon Pasteur, je puisse appeler chacune de mes brebis par son nom. Je verrai vos enfants et en les embrassant, à l’exemple de mon divin Sauveur, je vous dirai comme lui : laissez venir ces petits enfants à moi, car c’est à ceux qui leur ressemblent qu’appartient le royaume des cieux.
O Jésus, ô bon Pasteur, visitez vous-même intérieurement tous mes chers paroissiens pendant que je les visiterai extérieurement ; renouvelez en leur faveur les prodiges de grâce et de salut que vous opériez dans les jours de votre mission : guérissez ceux qui sont malades, fortifiez les faibles, ramenez ceux qui s’égarent et ne permettez pas qu’aucun d’eux périsse. Amen

Après lecture de ce sermon, chacun peut relever une phrase, une expression.
Qu’est-ce qui m’interpelle, me questionne ?

En référence à la Charte de la Fraternité Sainte-Marie, comment ce sermon nous invite-t-il à vivre à la manière de Jésus, particulièrement dans l’accueil de l’étranger ?

Sermon 12 – MENSONGE ET DUPLICITE (extraits)

Ce sermon daté de 1813, est du 7ème dimanche ordinaire de l’époque. Il s’appuie sur Matthieu 6, notamment l’expression « Gardez-vous des faux prophètes ! » Charles Foyer dénonce le mensonge et la duplicité, le faire-semblant, la distance entre le dire et le faire, qui se glissent dans les usages de la vie ordinaire : les marchés, les conversations sur autrui, le paraître et le faire comme-si, ou le faire-valoir.

Comment traitez-vous l’Evangile quand vous conversez avec le monde et comment traitez-vous le monde quand vous conversez avec Jésus-Christ ?…
Ici, je veux dire dans l’église, vous dites : Gloire, honneur et louange à Dieu, à Jésus-Christ, là, je veux dire dans le monde, vous applaudissez aux ennemis de Jésus-Christ. Ici, vous offrez de l’encens à Dieu, là vous encensez les créatures ; ici, vous dites que le joug de Jésus-Christ est doux, qu’heureux est celui qui le porte dès sa jeunesse, là, vous dites que sa morale est trop sévère, qu’il faut s’élever, s’enrichir, se procurer ses aises ; ici, vous offrez votre cœur à Dieu, là vous le donnez au démon, vous l’abandonnez à vos passions ; ici, vous accusez vos fautes, là, vous les excusez ; ici, vous faites de belles promesses, là, vous les rétractez ; ici, vous dites : Seigneur, j’aimerais mieux mourir que de perdre votre grâce ; là, vous dites : je ne puis vivre sans me livrer à mes plaisirs ; ici, vous faites profession d’aimer votre prochain comme vous-même, là, vous avez pour principe de le haïr quand il vous nuit ou qu’il vous déplaît ; ici, vous vous appelez tous frères, et vous êtes assis à la même table, nourris du même pain qui est Jésus-Christ, là, vous vous regardez comme des étrangers, vous vous traitez comme des ennemis, vous vous portez envie, vous vous déchirez les uns les autres, vous vous méprisez, vous vous moquez les uns des autres en un mot ; ici vous paraissez chrétiens, là vous êtes souvent pires que les infidèles…
Devenons simples comme de petits enfants et à l’exemple de notre divin modèle Jésus-Christ, qu’il ne sorte jamais de notre bouche aucun mensonge ni tromperie, que notre cœur soit toujours d’accord avec nos lèvres, soit que nous parlions à Dieu, soit que nous nous entretenions avec le prochain.
O Dieu de vérité souveraine, imprimez en nous un amour sincère pour la vérité et la simplicité afin qu’après avoir pratiqué la vérité par la charité nous arrivions enfin à ce royaume qui a pour roi la vérité, pour loi la charité et pour durée l’éternité. Amen.

Après lecture de ce sermon, chacun peut relever une phrase, une expression.
Qu’est-ce qui m’interpelle, me questionne ?
Comment comprenez-vous le titre de ce sermon ?

Dans notre vie chrétienne d’aujourd’hui, quelles sont nos contradictions, particulièrement par rapport à l’accueil de l’étranger ?

Sermon 15 – L’AMOUR DE DIEU (extraits)

Ce sermon est adressé aux chrétiens de Vern d’Anjou (il fait mention de Saint Gervais et Saint Protais, les patrons de la paroisse). Charles Foyer a été à Vern jusqu’en 1809. C’est le 17 ème dimanche ordinaire. Il s’appuie sur Luc 10, 27 (lien au Deutéronome 6, 5). « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ton intelligence, et ton prochain comme toi-même. Les extraits que nous avons expliquent ce qu’est le véritable amour de Dieu. Aimer Dieu, rien n’est plus important : c’est un engagement de tout l’être, une tension de tout notre être vers Dieu.

… Aimer Dieu de tout notre cœur, c’est rapporter toute notre intention à Dieu ; l’aimer de tout notre esprit, c’est soumettre notre entendement à Dieu ; l’aimer de toute notre âme, c’est régler tous les mouvements de notre âme par sa sainte loi. Je sais bien qu’il est permis d’aimer nos parents, nos amis, mais il faut les aimer d’un amour qui se rapporte à Dieu, c’est-à-dire qu’il faut les aimer pour Dieu, souhaiter qu’ils soient à Dieu, qu’ils vivent saintement pour jouir du bonheur des saints dans l’éternité.
L’amour de Dieu doit être agissant. La charité cherche partout des occasions de faire de bonnes œuvres pour l’amour de Dieu. « Si quelqu’un m’aime, dit Notre Seigneur Jésus-Christ, il gardera ma parole. » Celui qui aime bien Dieu garde sa parole, c’est-à-dire ses commandements ; il pratique ses conseils, il obéit à ses inspirations, il cherche des occasions où il puisse donner des preuves de son amour et il les trouve souvent dans l’exercice de la charité envers le prochain, en l’éloignant du péché, en le portant à la vertu, en le tirant du danger où il est exposé, en le soulageant dans ses besoins temporels, en lui donnant de l’ouvrage, en lui fournissant la nourriture, le vêtement et le chauffage, en un mot tout ce qui peut lui être utile.
« Mes petit enfants, dit saint Jean disciple bien-aimé de Notre Seigneur Jésus-Christ, n’aimons pas seulement de paroles mais d’œuvres et de vérité »…
Le Fils de Dieu nous dit dans son Evangile : je veux la miséricorde, misericordiam volo, mais la principale œuvre de miséricorde qu’il demande de nous, c’est d’allumer le feu de l’amour de Dieu dans nos cœurs…

Après lecture de ce sermon, chacun peut relever une phrase, une expression.
Qu’est-ce qui m’interpelle, me questionne ?
Noter le nombre d’emplois du verbe aimer.

Que sommes-nous appelés à vivre lorsque nous disons : « vivre de la charité de Jésus-Christ dans sa vie agissante », ce à quoi nous engage la Charte.
Et particulièrement dans l’accueil de l’étranger.

Sermon 18 – FÊTE DE SAINT MARTIN, PATRON DE LA PAROISSE (extraits)

Ce sermon est daté de 1818, en la fête patronale à Torfou. Il s’appuie sur une parole de l’Ancien Testament, au livre des Macchabés : « Celui-ci est le véritable ami de ses frères et du peuple d’Israël ». Charles Foyer présente à ses paroissiens l’exemple de St Martin, sa foi et sa charité agissante qui le conduisent à partager. C’est pour eux un modèle de vie chrétienne, un protecteur auprès de Dieu et un intercesseur pour « les brebis et le pasteur ».

Un jour qu’il passait à Amiens, Martin, notre saint patron, aperçut à la porte de la ville un pauvre presque nu qui lui demandait l’aumône ; comme il n’avait que ses armes et ses habits, il lui donna la moitié de sa casaque. La nuit suivante, il vit Jésus-Christ revêtu de cette même casaque et disant aux anges dont il était environné : « C’est Martin qui n’est encore que catéchumène qui m’a couvert de ce vêtement. » A l’âge de dix-huit ans, il reçut le baptême et renonçant à la profession des armes, il entra dans le clergé et travailla au salut des âmes par la prédication de l’Evangile. Etant devenu évêque de Tours, il établit un monastère à une petite distance de la ville où il rassembla jusqu’à quatre-vingts disciples. Il fit éclater son zèle pour la religion en renversant les temples des idoles et s’exposa sans crainte au danger de perdre la vie. Il voulut aussi faire couper un pin qui était devant le temple. Les païens y consentirent à condition qu’ils abattraient l’arbre eux-mêmes, et que Martin resterait dessous à l’endroit où ils le placeraient. Le saint évêque qu’une inspiration divine conduisait, accepta la condition, se laissa lier et mettre du côté que l’arbre penchait, mais lorsque le pin tombant semblait devoir l’écraser, il fit le signe de la croix et l’arbre tomba du côté opposé. Les spectateurs frappés du miracle demandèrent tous à recevoir le saint baptême. Il souffrit les injures avec une extrême patience, se contentant de prier pour ceux qui l’injuriaient. Dieu favorisa ce saint évêque du don des miracles : il éteignit un incendie en opposant son corps à l’ardeur des flammes.
Sans la foi il est impossible de plaire à Dieu… Elle nous avertit que nous sommes tous frères, tous enfants de Dieu, tous racheté au prix du sang de Jésus-Christ, que nous devons par conséquent nous aimer véritablement les uns les autres, nous secourir mutuellement, aimer nos ennemis, faire du bien à ceux qui nous font du mal.
Voilà ce que nous enseigne la foi ; est-ce là ce que vous pratiquez ? Car ne vous y trompez pas, la foi sans les œuvres est morte ; il ne suffit pas de croire toutes les vérités qu’enseigne la foi, il faut pratiquer et c’est ce qu’a fait notre saint patron. Il ne s’est pas contenté de croire toutes les vérités qu’enseigne la foi, il a constamment pratiqué tout ce qu’elle commande, et d’une manière si parfaite qu’on peut dire que sa vie était un évangile vivant.
Saint Martin, priez pour cette paroisse, priez pour le pasteur, priez pour le troupeau, inspirez aux enfants la même piété qu’eurent leurs pères quand ils vous choisirent pour leur patron ; obtenez-leur cette foi vive, ferme et agissante qui se manifeste par les œuvres. Amen

Après lecture de ce sermon, chacun peut relever une phrase, une expression.
Qu’est-ce qui m’interpelle, me questionne ?
Pour Charles Foyer, comment s’expriment la foi et la vie chrétienne ?

« Etre un évangile vivant », aujourd’hui, comment ?
Et particulièrement dans l’accueil de l’étranger.