Les adhérents, amis et sympathisants de l’Association Alfred Diban et les Sœurs de Sainte Marie de Torfou se sont retrouvés à Torfou le dimanche 19 mai, pour célébrer une année de Solidarité et de fraternité avec l’Afrique.
La troisième édition s’est déroulée le 13 mai 2018. Depuis cette date, des actions ont été menées, ici en France, pour améliorer les conditions de scolarisation d’enfants et de jeunes au Burkina Faso, au Bénin et au Tchad. Des efforts consentis ici, ont permis plus de confort sanitaire pour certaines structures de santé dans ces trois pays.
Les Journées de Solidarité organisées à Torfou, s’articulent toujours autour de trois axes : Une célébration eucharistique, un repas solidaire et la rencontre d’un témoin. Cette quatrième édition n’a pas fait exception à la règle.
Une célébration eucharistique vivante et priante animée par les sœurs africaines a ouvert la journée.
Le repas solidaire a regroupé plus de deux cent convives. Son côté habituellement festif, a été terni par l’actualité marquée par les attaques terroristes au Burkina Faso. Cependant, une sérénité pleine d’espérance se lisait sur les visages.
L’après-midi était consacré à la rencontre d’un témoin. Pierre RABBHI, un « avocat de la terre », était l’invité de cette quatrième édition, à travers son film titré, au « Nom de la terre ». Il estime que l’on doit entretenir la terre vivante, afin d’avoir une nourriture vivante. « Quand j’apprends à un paysan à soigner la terre, c’est pour moi une victoire », s’exclame-t-il.
Le bénéfice qui découle de ce film, c’est qu’il a apporté un surcroît de conscience, à l’évidence que l’avenir de la planète se joue dans le rapport de l’homme avec la terre. Pierre RABBHI donne également davantage de légitimité à l’encyclique Laudato Si du Pape François, lorsqu’il affirme que « la planète est une et indivisible, tous les éléments du système interagissent entre eux, pour le bien du total, c’est ça l’écologie. »
Ironie du hasard, l’on découvre dans le film, que Pierre RABBHI est allé à la rencontre du vaillant peuple burkinabè, avec qui il a bien voulu partager son expérience en agro-écologie. Cette rencontre a eu lieu à une époque de l’histoire où ce concept semblait encore absent du vocabulaire, du moins pour le Burkina Faso. Une rencontre de terrain avec des paysans à Gorom-Gorom, zone la plus aride du Burkina Faso. De cette rencontre est né le Centre de formation en agro-écologie de Gorom-Gorom.
Au-delà de l’éveil des consciences à l’agro-écologie, les adhérents et donateurs de l’Association Alfred Diban, ont pu constater que le peuple burkinabè est bien un peuple combatif, mais contrarié par la pauvreté des sols et la rareté de la pluie.
Sœur Léonie K
La vidéo ci-dessous donne un flash de la messe.
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