Je  t’accueille, Seigneur, aux portes de ma ville,
Toi le Libérateur de mon âme servile ;

Je t’accueille en cette heure comme étant plus qu’un roi ;
Et ton regard m’effleure, et mon amour s’accroît.

Du haut de ta monture Tu pénètres mon cœur ;
Tu guéris sa blessure d’un rayon enchanteur ;

Je t’accueille, ô Seigneur, mais c’est toi qui m’accueilles :
Mes fleurons de douleur un à un tu les cueilles.

Dominant les rameaux, et d’un geste humble et calme,
Tu balayes nos maux avec les mêmes palmes.

Emporté par la foule Tu caresses chacun,
Et tu tances la houle qui gronde en quelques-uns.

Ton Alliance m’entraîne durant la procession
Où tu sèmes les graines vives, de ta Passion.

Je te suis et m’enivre des pluies de buis béni
Par ta main qui fait vivre, et vivre à l’infini ;

Par ta main qui m’asperge de tes Eaux, de tes Mots,
Qui rend mon âme vierge, portée sur tes Rameaux.

Je t’accueille, Seigneur, d’un élan extatique ;
À travers les clameurs je reçois ta Musique ;

J’accueille ton sourire en attendant ta Croix
Qui me fait déjà dire et redire : Je crois !

 Ronald Barakat


Seigneur, aujourd’hui commence la Semaine Sainte.
Je ne veux pas que cette semaine ressemble à n’importe quelle autre semaine de l’année.
Je ne veux pas demeurer indifférent aux mystères de ta passion et de ta mort.

Seigneur, je veux être là avec la foule pour te louer et pour te glorifier.
Je ne veux pas être seulement un spectateur.
Tu es vraiment le Roi qui vient au nom du Seigneur !

Aujourd’hui, dimanche des Rameaux, tu entres triomphalement à Jérusalem,
accompagné des acclamations de la foule.
Tu mérites ma louange pour toutes les grandes choses que tu as faites et que tu fais encore.
Tu mérites ma reconnaissance éternelle pour tout ce que tu as fait pour moi.

Seigneur, montre-moi ta gloire !
Que je te loue comme le peuple l’a fait en ce premier dimanche des Rameaux.

  Accorde-moi ta grâce, que je chante sans cesse tes louanges
non seulement par mes mots mais également par mes actions.