Dimanche 20 août à 15h, rassemblement devant la façade, bâton à la main, pour aller à pied, comme une marche de pèlerinage, avec découvertes et échanges. Qui sont les marcheurs ? Les soeurs capitulantes bien sûr, ainsi que les chrétiens associés qui étaient présents à ce week-end et le frère Jean-Claude, l’accompagnateur du Chapitre.
Le réaménagement de la place Clémenceau met en valeur le Calvaire et la piéta dont l’inscription porte le nom de Monsieur C. Foyer curé.
Sur notre route en direction de la Colonne, nous nous arrêtons à la Croix de la Gautronnière, Croix de réconciliation des Bleus, près de ces terres ont été déposées les victimes des troupes républicaines. Cette croix fut bénite par le Père Foyer en 1837.
Arrivée au Château du Couboureau, appartenant à la famille de la Bretesche, bienfaitrice de la Congrégation. Monsieur le Marquis et le Père Foyer étaient des amis. Nous entrons dans la chapelle où Charles Foyer est souvent venu célébrer la messe.
Après un temps de convivialité en dégustant le gâteau aux noix préparé par les sœurs de l’Aveyron, nos sœurs de l’Union Saint François de Sales, nous nous dirigeons sur Torfou par un autre chemin.
Nous nous arrêtons à la Croix de la Barre, Croix de réconciliation des Blancs. C’était en commémoration des combats sanglants qui se sont déroulé dans le chemin creux qui part de ce monument. Un grand nombre de prisonniers vendéens, de vieillards, de femmes et d’enfants furent enterrés là tout près. Le Père Foyer bénit cette Croix le 26 mai 1840.
Ces deux croix bénites par le Père Foyer nous rappellent combien ce Pasteur tenait à la Réconciliation et le rappelait dans ses sermons. C’est une invitation à être artisans de paix et de réconciliation.
Le chemin est à poursuivre … avec Charles Foyer, les sœurs, les amis