Ceux qui naviguent en mer pour aller à la terre qu’ils désirent, regardent plus en haut au ciel que non pas en bas où ils bougent.

Ne croyez pas que pour parvenir à la sainteté, il soit nécessaire de sortir des bornes de votre état…cette sainteté est près de vous, dans l’accomplissement des devoirs de la condition où la Providence vous a placés. Vouloir la chercher ailleurs, ce serait s’écarter de la volonté de Dieu…

Ce n’est pas par la grandeur de nos actions que nous plaisons à Dieu, mais par l’amour avec lequel nous les faisons. C’est l’amour qui donne la perfection et le prix à nos œuvres.

Allons toujours ; pour lentement que nous avancions, nous ferons beaucoup de chemin.

Le chemin n’est pas fait pour s’asseoir, mais pour marcher.

Je sais bien qu’on peut vivre parfaitement en toutes sortes de professions, même dans le monde aussi bien qu’en religion, et pourvu qu’on le veuille, l’on peut en tous lieux parvenir à un très haut degré de perfection : se rendre constamment attentif à la volonté de notre Bon Dieu dans sa vie.

Vivez joyeux : Notre Seigneur vous regarde avec amour et avec d’autant plus de tendresse que vous avez de faiblesse. Dieu convertit notre péché en vue du Salut.

La sainteté n’est ni loin de nous, ni au-dessus de nous ». « Chaque terre peut produire des fruits de salut.

Ne nous inquiétons pas de nos imperfections […] notre victoire ne consiste pas à ne pas les sentir, ces imperfections, mais à ne pas y consentir. Or, si j’en souffre c’est que je n’y consens pas.

 Il faut corriger le défaut pendant qu’il est petit, car il pourrait arriver que, croissant, il ne soit plus possible de le guérir. L’ennemi doit être combattu pendant qu’il est petit, sans attendre qu’il grandisse.