Avec bien du retard, voici quelques échos de mon séjour au BURKINA FASO – BENIN avec Marie-Madeleine.

L’aventure commence à l’aéroport de Roissy, par un geste, pour moi, significatif « Déchaussez-vous’. Alors surgit immédiatement la Parole de Dieu à Moïse au  « Buisson ardent ». « Oui, déchausse-toi. » Tu ne connais rien du Pays où tu t’en vas : pas d’idées, pas de schémas…Pars à la rencontre.

Le premier contact avec le Pays, à l’aéroport d’OUAGADOUGOU est rude, une chaleur enveloppante me surprend. Joséphine et Véronique sont là, des connaissances au milieu de la foule grouillante… Nous sommes abasourdies  par l’intensité de la circulation : des motos, mobylettes, voitures qui dépassent en tous sens sur des avenues bordées de petites boutiques  qui proposent de tout, y compris des produits   « BIO » du producteur au consommateur, des mangues surtout. ( elles  sont si juteuses !!!)

L’accueil à BISSIGHING est vraiment fraternel,  la joie des retrouvailles ou de la première rencontre, enfin  je mets  des noms sur les visages. Cet accueil nous le rencontrerons tout au long du séjour dans toutes les communautés du BURKINA FASO  et du BENIN.

Il serait trop long de retracer dans le détail tout l’itinéraire de ce séjour jalonné de rencontres, de découvertes aussi. Mon «  journal de bord » les conserve.  Cependant pour ma part, je suis marquée par le travail des femmes, leur courage au moment  des semailles, courbées sur la terre, souvent un bébé dans le dos, attentives aux enfants qui gravitent autour d’elles. Elles sont aussi en mesure de prendre des initiatives,  de s’organiser, de se constituer en une sorte de coopérative, c’est ce que nous avons découvert avec admiration  au MOULIN  de OUAHIGOUYA.

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Le temps fort a été bien sûr l’engagement des sœurs par les vœux temporaires et  définitifs.Exif_JPEG_PICTURE Des moments intenses,  chargés de la joie de voir l’épanouissement de la Congrégation en Afrique, mais aussi un appel à renouveler mon engagement personnel.

La participation à l’Assemblée régionale est un autre temps fort : un climat de vérité, mais aussi des femmes qui conduisent elles-mêmes leur rencontre, avec des topos charpentés, sans faire appel à des intervenants extérieurs !!!

Que dire aussi  de la jeunesse de l’Eglise ?… Des assemblées dominicales : à N.D. de YAGMA… à N.D. des Apôtres… une foule de tous âges. Mais, je n’oublierai pas la visite au Sanctuaire de N.D. de l’ATACORA, un lieu  de paix et de verdure. Qu’elle protège le peuple du BENIN, les malades accueillis à TANGUIETTA  et l’Afrique tout entière.

Que cet écho succinct traduise ma joie d’être allée rejoindre  les Sœurs de Sainte Marie sur leur terre du Burkina et de Bénin.

Marthe ROLLAND

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